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Quelques milliardaires – et leur petit personnel – mettent à genoux le pays.

vendredi 4 septembre 2020

Nous publions ici un billet de Gilles Casanova très utile pour comprendre la situation réelle dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui derrière le rouleau compresseur de la propagande médiatique et la terreur au Covid. Ce billet a d’abord et posté sur Facebook et nous remercions l’auteur de nous avoir autorisé à le reproduire. Un autre billet de Gilles Casanova, consacré à l’éducation, est également disponible sur notre site.

Quelques milliardaires – et leur petit personnel – mettent à genoux le pays.
Pendant que la France est le premier verseur de dividendes au monde, son État se clochardise à grande vitesse.
Un livre sort actuellement écrit par un journaliste qui s’est fait engager comme Adjoint de sécurité pendant plusieurs mois. Il décrit un État totalement clochardisé dans lequel s’installe, comme effets secondaires, la violence, les clans, en bref, la négation de la République.
Mais cela ne suffit pas pour établir et faire prospérer à grande vitesse – comme c’est le cas en ce moment – des fortunes astronomiques, pharaoniques.
L’appauvrissement délibéré, prémédité, organisé, mené à marche forcée de l’ensemble de la société est le prix de ces fortunes.
Ce qui est vrai en France l’est aussi dans la plupart des pays occidentaux.
La Bank of America a fait une étude sur un certain nombre d’années pour observer l’évolution du nombre de semaines de travail nécessaires à une personne gagnant le salaire moyen, pour pourvoir aux besoins fondamentaux de la vie quotidienne.
Le résultat en est totalement édifiant.
Il fallait travailler 30 semaines dans l’année en 1985, lorsqu’on gagnait le salaire moyen pour pouvoir faire face aux dépenses incompressibles de la vie quotidienne.
Il restait donc 22 semaines de travail pour épargner et acheter ce qui excédait l’indispensable.
En 2020 il faut 53 semaines, oui vous avez bien lu 53 semaines !
C’est-à-dire qu’il n’est plus possible avec le salaire moyen de disposer de l’indispensable, il manque pour cela une semaine dans l’année.
La dynamique que montre cette étude ne va pas s’arrêter là et l’appauvrissement organisé et planifié va continuer et s’accentuer.
La balle est maintenant dans le camp de ceux qui vivent avec ce salaire moyen ou autour de ce salaire moyen : souhaitent-ils s’enfoncer, ou réagir.
On ne peut que constater que la politique des directions des syndicats et des partis de gauche n’a absolument eu aucun effet pour contrebalancer ce mouvement.
Ils se sont contentés de tenir un discours sociétal pour faire penser à autre chose.
Les dirigeants de la droite l’ont accueilli comme « La seule politique possible ».
À partir du passage de la barre des 53 semaines c’est-à-dire du fait que les besoins minimum ne pourront plus être satisfaits, le sujet ne prendra pas très longtemps pour revenir au premier plan une fois que les masques seront jetés et la terreur organisée autour du virus retombée.

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