La cravate a durant le mois de juillet défrayé la chronique médiatique. Il a suffi qu’Eric Ciotti, député LR des alpes maritimes, reproche « une tenue débraillée » à ses collègues de la FI pour que ceux-ci lui renvoient sa cravate en pleine figure. À entendre tout ce beau monde, la tenue vestimentaire aurait valeur de programme. Jeans troué, chemisette, ou simple polo à gauche. Costard cravate à droite. Un peu comme il y a une cinquantaine d’années où les convictions étaient affichées par l’allure de la (...)
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Editoriaux
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Cravates de NUPES
1er août 2022, par Jacques COTTA -
Macron, l’indignité nationale.
15 juillet 2022, par Jacques COTTALe 14 juillet, Emmanuel Macron a renoué avec la traditionnelle interview du chef de l’état à l’issue du défilé militaire, pour osciller entre banalités et provocations. Alors que depuis plusieurs jours sont révélés ses liens très étroits avec le lobbyiste en chef du groupe Uber dans les années 2014-2016 lorsqu’il était ministre de l’Économie, Emmanuel Macron s’est bien gardé d’aborder le sujet, laissant ses chiens de garde politiques ou médiatiques s’occuper de banaliser ce qui s’apparente pourtant à un (...)
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Le front républicain est mort !
2 juillet 2022, par Jacques COTTALa période électorale s’est achevée en véritable pantalonnade. Une pièce tragique, dont certains aspects ne manquent pas d’être comiques. Pour décor, l’Assemblée nationale, l’hémicycle, la salle des quatre colonnes. Pour acteurs, une série de députés, tous groupes confondus, chacun occupant un rôle écrit sur mesure par l’auteur Jean Luc Mélenchon et mis en scène par un orfèvre en la matière, Emmanuel Macron.
L’auteur
C’est Jean Luc Mélenchon qui tient la plume. Des présidentielles aux législatives, il a (...) -
Défaire les candidats de la Macronie, quel que soit leur adversaire !
15 juin 2022, par Jacques COTTAAu premier tour des élections législatives, marqué par une abstention qui franchit un nouveau seuil, témoignant de l’ampleur de la crise politique très profonde dans laquelle se trouve le pays la Macronie a connu une défaite sans précédent dans la 5e république. Pour la première fois, le président élu n’a pas bénéficié d’un « raz de marée » pour lui permettre d’appliquer son programme —qu’il aura pris garde de ne pas exposer— mais c’est tout l’inverse qui s’est produit. Certains font figure de symbole. Blanquer, (...)
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Stade de France, fiasco et déni généralisé
1er juin 2022, par Jacques COTTALa finale de la coupe d’Europe de football opposant le Real Madrid à Liverpool a offert un match assez moyen sur le terrain, mais d’une originalité certaine à l’extérieur du stade. Les affrontements qui avaient lieu il y a plus d’une dizaine d’années dans les grandes villes d’Europe, mettant en scène toutes sortes de hooligans, avaient été endigués, jusqu’à ce samedi 28 mai aux abords du stade de France. Devant plus de 6 millions de téléspectateurs français, plusieurs centaines de millions dans le monde, (...)
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Politique, politicaillerie, ou petits arrangements à "gauche"
16 mai 2022, par Jacques COTTALorsqu’il a quitté le parti socialiste en 2008, Jean Luc Mélenchon a suscité un réel espoir chez des centaines de milliers de Français. Il affirmait par cette rupture son opposition au cours libéral qui s’était emparé du Parti socialiste depuis déjà quelques décennies, et son refus de continuer à participer à cette politicaillerie sans principes dont les fins de congrès du PS, marquées par des synthèses improbables, étaient devenues l’illustration parfaite.
Aujourd’hui, le leader de la France insoumise se (...) -
Élections, 1er mai et lutte des classes
1er mai 2022, par Jacques COTTALa pièce qui se joue depuis 40 ans en dit long de la dépolitisation générale des partis aujourd’hui groupusculaires qui ont occupé le terrain de la gauche durant des décennies. À chaque élection, l’épouvantail FN puis RN est agité pour interdire tout débat sérieux permettant aux citoyens de se déterminer sur les véritables choix économiques, sociaux ou démocratiques. Au nom du « fascisme », la cause est entendue. Puis entre les élections le FN, puis RN, est remis en selle, considéré comme le parti d’opposition (...)
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Adieu la gauche ! Le 24 avril, défaire Macron !
16 avril 2022, par Jacques COTTAAvec le résultat du premier tour de l’élection présidentielle, la gauche apparait triplement désarmée, électoralement, physiquement et surtout politiquement. > Électoralement, les scores réalisés de ce que les commentateurs nomment les candidats de gauche n’ont jamais été à un niveau aussi catastrophique.
• Le PS et le PCF sont réduits à un état microscopique, et de fait à un rôle marginal. Le PS tient encore par quelques municipalités et un réseau d’élus qui ont de plus en plus de difficultés à se (...) -
Mascarade électorale
1er avril 2022, par Jacques COTTAJamais une élection comme la présidentielle à laquelle nous sommes conviés en ce mois d’avril 2022 n’aura à ce point tombé le masque. Il s’agit d’une véritable mascarade qui révèle sans artifice le caractère totalement antidémocratique des institutions de la 5e république.
Le résultat est annoncé avant même que l’électeur ne se soit déplacé. Emmanuel Macron, donné gagnant, devrait retrouver les ors de l’Élysée sans n’avoir jamais eu à exposer un bilan et à se confronter à la réalité politique. Il aura été le (...) -
Macron, une puissance illusoire
15 mars 2022, par Jacques COTTAEn situation de guerre, « tout pouvoir en place apparaît comme un ultime recours pour assurer la protection des peuples », entend-on à loisir sur les ondes. La guerre en Ukraine devait donc normalement, logiquement, servir la candidature d’Emmanuel Macron en suscitant un sentiment d’union nationale à laquelle le président appelait dès que le premier char de Poutine franchissait la frontière. Macron devait sortir grandi du drame vécu par les Ukrainiens et des crimes poutiniens (voir« l’Ukraine les (...)