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Le 24 avril, pas une voix pour Macron

samedi 16 avril 2022, par Jacques COTTA

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Messages

  • Entièrement d’accord avec vous, Jacques. Cinq ans de plus avec Macron et ce sera l’horreur.

    Que faire alors dans la situation actuelle ? il y a une solution simple qui tient en un mot : cohabitation.

    Dans la constitution actuelle, c’est le chef de l’Etat qui désigne, comme Premier ministre, le chef du gouvernement, lequel doit avoir l’assentiment des députés car ils peuvent renverser le gouvernement.

    Si Macron est élu, lors des législatives de juin, tout sera fait pour que LREM obtienne la majorité à l’AN (seule ou associée à des députés godillots venant de LR, du PS ou autres). Macron aura alors les pleins pouvoirs comme pendant les 5 dernières années. La France deviendra alors invivable.

    Si Le Pen est élue, mathématiquement, elle n’aura jamais de majorité à l’AN. C’est impossible. Comme dans le cas précédent, la majorité sera LREM avec des députés godillots. La France entrera alors en cohabitation pour la première fois dès le début de mandat. Le Pen n’aura pas tous les pouvoirs mais pourra influencer à certains niveaux (Europe ..). Elle pourrait même refuser certains ministres comme l’avait fait Mitterand.

    Cerise sur le gâteau avec cette solution : Macron disparait. Ce grand homme, qui se voit empereur de l’Europe, n’acceptera jamais de postuler à un poste de député ou ministre, fusse-t-il le premier.

    En conséquence, pour toute personne sensée, de gauche ou d’ailleurs, la seule solution est de glisser un bulletin Marine Le Pen le 24 avril. Elle ne pourra rien faire et Macron disparaitra.
    Avec cette solution, les Français limitent les dégâts.

  • Dire "pas une voix pour Macron" c’est inviter les électeurs de "Gauche" à se muer en spectateurs et laisser ainsi Macron poursuivre sa casse sociale cinq ans de plus !
    En 2017 certains "barragistes" un peu myopes se sont trouvés l’excuse (sans avoir lu son programme !) qu’il était un social-démocrate (conseiller puis ministre de Hollande se rassuraient-ils !) et qu’il serait certainement moins dangereux sur tous les plans que la Blonde.
    Cinq ans plus tard, entre manifs réprimés, libertés attaquées durablement et "réformes" antisociales mises en oeuvre, ils ne peuvent plus nous faire faire croire que le vote Macron c’est voter pour le descendant Jean Moulin afin de barrer la route à l’ignoble petite-fille de Klaus Barbie.
    Le coup du "dîner de cons" on nous l’a déjà fait à plusieurs reprises, maintenant cela suffit !
    Le 24 avril prochain, l’objectif le plus urgent c’est de virer Macron (théorie de la chirurgie de guerre !).
    Pour ce faire nous n’aurons pas d’autre bulletin à notre disposition que celui où figure le nom honni de Le Pen.
    Mettons donc des gants, voire un masque à gaz pour ceux qui ont l’odorat délicat, pour prendre et glisser ce p... de bulletin dans l’urne pour enfin mettre fin au CDD de Macron.
    Sinon tant pis pour nous si nous refusons par principe (!) de nous salir les mains !

  • Pas grand chose à rajouter j’adhère pour l’essentiel à ces deux points de vue qui vont dans le même sens

  • Cet encouragement à voter pour la Le Pen, au lieu du Macron ou contre lui a quelque chose d’irréel. Une surréalité plus précisément lorsqu’on occulte la vraie réalité pour y substituer ses propres combinaisons, sa propre arithmétique aléatoire pour imaginer de quoi l’avenir, le futur, sera fait. Celui-là disparaît, celle-ci est entravée…

    Si l’affaire était aussi simple, depuis le temps, nous le saurions et nous serions installés, tous et toutes autant que nous sommes, dans un monde de béatitudes transcendant, une sorte de Paradis d’ici bas en attendant mieux.

    Je ne crois pas aux "forces de l’Esprit" aussi saint soit-il. Mais je crois déceler un manque énorme dans toutes ces équations, un "x" absent : la classe ouvrière, celle des travailleurs exploités qui pourrait créer la divine surprise. Elle dispose d’organisations syndicales et de partis embryonnaires dont elle pourrait se servir pour répondre aux provocations d’une bourgeoisie exaspérée devenue nerveuse. Ce n’est pas joué d’avance non plus, je le concède, mais pourquoi pas cette hypothèse aussi ?
    Salutations fraternelles à toutes et tous. Robert

  • @ Pollard Robert
    Quand au second tour il ne reste que Macron et Le Pen et que l’abstention ou le vote blanc ne servent À RIEN, nous n’avons d’autre choix que de virer celui qui pendant 5 ans a prouvé sa nocivité XXL.
    Quant à la Blonde, même élue Présidente, elle n’aura aucun pouvoir car c’est bien à l’Assemblée Nationale que tout se jouera et là tout le monde sait bien qu’avec ce type de scrutin elle ne pourra JAMAIS avoir une majorité pour gouverner.
    Cessez donc de jouer à nous faire peur, car ce faisant vous participez (à l’insu de votre plein gré ?) à laisser Macron au pouvoir 5 ans supplémentaires !

  • Il ya des jours où je me dis qu’il faut revenir aux fondamentaux, par exemple ceux de la langue française. Lorsque Mélenchon dit : "pas une voix pour Le Pen ", cela veut bien dire, compte tenu de ce mode de scrutin et des deux protagonistes de ce deuxième tour, votez Macron ou abstenez vous (ou alors votez blanc ou nul ce qui revient à peu près à s’abstenir). S’il avait dit "pas une voix pour Macron" cela aurait voulu dire votez Le Pen ou abstenez-vous. Notons qu’il pouvait aussi ne rien dire.
    je ne suis pas dans le cerveau de Mélenchon mais décemment pouvait-il dire pas une voix pour Macron ? En effet cela impliquait qu’il laissait la possibilité à une partie de son électorat de voter Le Pen.
    1) Cela ouvrait la porte à d’énormes critiques, au sein de l’union populaire, de la part des journalistes mainstream ( "vous vous rendez-compte, vous qui prétendez être un homme de gauche etc...".) et .... de la part de ses adversaires politiques.
    2) Or Mélenchon compte bien sur le renforcement de l’opposition avec les législatives ; ne vient-il pas - sérieusement- de prétendre aux fonctions de premier ministre ? ; sans doute rêve-il. C’est tabler en effet sur l’espoir - sans doute un peu vain- de constituer une majorité à l’assemblée, en comptant sur une marée montante de l’union populaire qui il est vrai s’est manifestée lors du premier tour, et en se ménageant, par sa déclaration du soir des résultats du 10 avril, des alliances possibles avec les communistes, les verts, et - allez savoir- avec ce qui reste (!) du PS....
    Il est vrai que comme le dit Dominique G, Marine Le Pen élue ne pourra pas prétendre à un groupe majoritaire, c’est bien évident. Elle aura beaucoup de monde contre elle. Faut-il pour autant préférer cette solution, même en se pinçant le nez ? Personnellement je ne peux m’y résoudre. j’ai entendu des camarades de LFI avoir des craintes pour des amis ou des proches, noirs, musulmans, juifs (en plus d’être pauvres) ... Billevesées ? Certes, avec Macron on a vu . Avec le Pen que verra-t-on ? Comment se comportera la police qui vote déjà largement front national ? je ne peux pas ne pas entendre ces craintes.
    Que faut-il comprendre de l’expression "divine surprise" (elle a un précédent fâcheux, c’est le moins qu’on puisse dire ) attendue de la part de la classe des travailleurs exploités ?
    En 2012, E. Todd avait dit, espérant- à tort- un sursaut "révolutionnaire" avec Hollande :" si Sarkozy est (à nouveau) élu, la France n’est plus la France. "
    On peut appliquer cette réflexion aujourd’hui en remplaçant le nom de Sarkozy par celui de Macron comme celui de Le Pen. Mais dans l’imaginaire collectif, n’est-ce pas celui de le Pen qui le remplace le mieux dans la dite expression ? Oui si Le pen est élue, je pense que la France n’est plus la France.
    D’ailleurs je ne pense pas que le total des enragés votant Le pen,- qu’on peut comprendre- des déshérités abandonnées par "la gauche", additionné des "’intellectuels avertis que vous êtes" qui s’apprêtent voter "raisonnablement"le Pen, le pouvoir médiatique aidant, puisse détrôner Macron.
    Le score (je le dis "au doigt mouillé") sera probablement serré, mais hélas, trois fois hélas, je pense que le désormais vieux truc qui consiste à placer le FN en repoussoir pour faire élire la social- démocratie (la droite en fait) va encore fonctionner cette fois-ci...
    Dominique D.

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