A quelques jours de la date fixée à l’assemblée pour l’examen éventuel de la loi LIOT, à l’intérieur comme à l’extérieur du palais Bourbon, les commentaires et spéculations vont bon train.
Pour les uns, agité comme un épouvantail censé faire peur à la macronie, ce projet de loi viserait l’annulation pure et simple de la loi retraite de Macron.
Pour les autres ce projet de loi serait un leurre car dans le cas d’un vote positif, la loi serait inapplicable et jugée sans doute non conforme à la constitution (...)
Accueil > Editoriaux
Editoriaux
-
Le projet LIOT, expression de l’impasse politique
1er juin, par Jacques COTTA -
Et maintenant une « loi anticasseurs »
16 mai, par Jacques COTTALe 12 mai au matin, Quatre syndicats de police, menés par « Alliance » , étaient reçus à l’Élysée après avoir demandé un entretien par courrier à Emmanuel Macron, titré "La maison police brûle » , et conclu en ces termes, « la peur changer de camp » .
Mais de quelle peur s’agit-il et qui concerne t’elle ?
C’est le pouvoir qui a peur
Après avoir utilisé autant que nécessaire les articles de la constitution de la Ve république pour faire passer sa réforme — 47-1, 44-3, ou autre 49-3 et envisagé le 40 (...) -
De Londres à Paris, Djakarta et Berlin…
2 mai, par Jacques COTTADans la « novlangue » capitaliste, le 1er mai serait la fête du travail et non celle des travailleurs, une terminologie qui remonte à Vichy et au régime collaborationniste. Emmanuel Macron héritier de Philippe Pétain... C’est en réalité l’expression mondiale de la lutte des classes, le combat partout pour la défense des droits des ouvriers et des salariés, qu’il s’agirait de gommer. C’est l’histoire que ce révisionnisme désire falsifier.
L’histoire
Le 1er mai 1886, 350.000 travailleurs en grève paralysent (...) -
A bas la réforme des retraites ! Macron dehors !
15 avril, par Jacques COTTADurant plusieurs jours, le Conseil Constitutionnel a été présenté comme le recours ultime permettant de mettre en échec la loi retraite de Macron. Journalistes et éditorialistes y sont allés de leur couplet, entretenant un semblant de « suspens » pour faire de l’audimat. Certains responsables syndicaux ont également préféré faire du Conseil constitutionnel un organe « neutre » et qualifier ses membres de « sages » plutôt que d’appeler à la grève générale pour mettre en échec la loi rejetée par l’immense (...)
-
" Ne négociez pas, retrait tout simplement ! "
1er avril, par Jacques COTTADurant des mois le Président de la République, la premier ministre et les membres du gouvernement ont refusé de recevoir les responsables syndicaux unis dans l’intersyndicale pour s’opposer à la réforme des retraites.
Après 10 manifestations rassemblant des millions, après des sondages à répétition indiquant que 70% des Français, 90% des actifs, sont opposés à cette réforme, et à la veille d’une onzième journée de manifestation, voilà que le téléphone d’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée, (...) -
Premières leçons du combat contre la réforme des retraites
15 mars, par Jacques COTTAA l’heure où j’écris ces quelques lignes, le sort de la réforme des retraites d’Emmanuel Macron n’est pas encore connu. Adoption à l’assemblée nationale après le Sénat grâce au vote des députés LR, utilisation de l’article 49-3 par le gouvernement pour imposer sans vote la loi macronienne, dépôt d’une motion de censure ou de plusieurs au résultat incertain… Quoi qu’il en soit, on peut sans risque de se tromper tirer quelques leçons des semaines écoulées pour permettre entre autre de se projeter dans l’avenir qui (...)
-
Le 7 mars avec Jaurès
1er mars, par Jacques COTTAAlors que le gouvernement semble vouloir persister dans sa volonté d’imposer sa réforme des retraites, une immense majorité veut toujours la voir abrogée. La capacité de bloquer le pays le 7 mars décidera sans doute de l’issue.
Dans de nombreux secteurs, l’appel à la grève reconductible est déjà à l’ordre du jour. Les cheminots, tous syndicats réunis, ont déjà fait connaitre leur décision. Signe révélateur, les adhérents de la CFDT, qui pourtant dans les années passés ont été appelés à accepter les réformes (...) -
Emmanuel Macron peut perdre !
15 février, par Jacques COTTAL’opposition du peuple français à la réforme des retraites est massive, déterminée, inébranlable et constitue l’élément clé de la situation.
Emmanuel Macron désirait faire de cette réforme le marqueur de ses deux quinquennats. Rien ne dit qu’il n’ira pas jusqu’au bout dans cette voie. Mais politiquement, il a d’ores et déjà échoué. Il ne peut cacher le véritable but recherché de la réforme pour asservir toujours plus le peuple français, briser sa résistance, tenter plus de quarante ans après de réaliser de la (...) -
Victoire dans la rue, et maintenant ?
1er février, par Jacques COTTA1, 2, 3 millions… La traditionnelle guerre des chiffres a peu d’importance. Dans chaque ville les manifestations du 31 janvier pour le retrait de la réforme des retraites ont battu tous les records, dépassant de loin les pronostics les plus optimistes.
Emmanuel Macron et son premier ministre Elisabeth Borne ont annoncé depuis plusieurs jours que "le recul de l’âge de la retraite à 64 ans et l’accélération de la réforme Touraine, c’est à dire l’augmentation du nombre d’années de cotisations nécessaires (...) -
Prends l’oseille et tire-toi !
14 janvier, par Denis COLLINPour les barons-voleurs, la situation est au beau fixe. On a appris, à la fin de l’année dernière que la cotation boursière de la place de Paris dépassait celle de Londres. En ce début d’année, on annonce que le montant total des dividendes versés aux actionnaires, qui avait atteint un record en 2021 avec 57,4 milliards d’euros, dépasse les 80 milliards (56 versés directement et 24 en rachat d’actions). Pour le « pognon de dingue », les barons-voleurs savent y faire. Sur le podium de « l’argent magique » (...)