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Elections, nous prendrait-on pour des C… ?

mardi 15 juin 2021, par Jacques COTTA

Les élections régionales et départementales sont l’objet de manoeuvres d’une grossièreté qu’on aurait du mal à imaginer. Depuis des semaines, d’un commun accord, tout le monde politique tourne autour de la « violence » qui dénaturerait les conditions d’un débat direct et serein. Mais tous ces gens sont-ils complices, ou crétins, ou les deux à la fois, pour camoufler les causes réelles de la situation, et éventuellement d’actes d’énervement de la part de citoyens dont ils seraient les « victimes ».

De la baffe …

Emmanuel Macron s’est donc fait souffleté comme il se doit par un jeune à la sortie d’une école hôtelière alors que -mains jointes en forme de salut bouddhiste en avant- il se précipitait pour un bain de foule théoriquement contrôlé par les services de l’Elysée.

Immédiatement, de Marine Le Pen à Jean Luc Mélenchon, pas une voix n’a manqué pour se contenter de condamner cet acte et l’atteinte portée à la fonction présidentielle.

Question directe, sans détour : Se foutent-ils de nous ? Car l’atteinte à la fonction présidentielle avait-elle besoin de cette baffe ?

Emmanuel Macron a successivement posé avec un rappeur au corps huilé exhibant un doigt d’honneur, a transformé les pelouses de l’Elysée en terrain de roulade pour grand adolescent attardé, a fait des salons présidentiels une boite de nuit pour LGTB, la clientèle du moment, a usé de formules plus méprisantes les unes que les autres à l’égard des Français, a ordonné à la police et la gendarmerie de tirer contre le peuple, et ce serait la baffe qui porterait atteinte à la fonction présidentielle ?

Oui se foutent-ils de nous tous ces commentateurs et hommes politiques apeurés ou décérébrés ?

… A l’enfarinage

De la part des Le Pen et consort, rien d’étonnant. La posture exigeait cette retenue ridicule. Mais de la part de Jean Luc Mélenchon ? L’enchainement des faits est terrifiant.

D’abord la sortie —sans doute calculée— sur les ondes de France Inter, réduisant le rôle islamiste de Merah au prétexte de ne pas exposer au racisme les musulmans, et réalisant de la sorte le tour de force de ne pas distinguer les uns des autres, et donc de les mettre tous de fait dans le même sac…

Du coup, pain béni. La baffe ferait passer au second plan des déclarations ambiguës, incomplètes, sujettes à polémique… Passons. Mais cela ne devait pas suffire. Voila la « manif des libertés » venue en renfort, à l’initiative de la France Insoumise. Une manifestation convoquée à grand renfort de pancartes contre l’islamophobie, le sexisme, le racisme et en tout petit sur l’affiche « pour la justice sociale ». La forme exprime au mieux le contenu !

L’enfarinage de Mélenchon est venu ponctuer cette séquence…

Union sacrée ?

Les Libertés seraient menacées par l’extrême droite.

 > Mais qui est au pouvoir, qui aujourd’hui organise la violence policière, qui organise la violence sociale (notamment avec les réformes du travail, de la retraite, ou de l’assurance chômage) ?

 > Qui organise les basses manoeuvres notamment en région PACA en vue des présidentielles, pour débaucher quelques LR en perte de vitesse, au risque de voir les électeurs pas dupes leur tourner le dos tout simplement ?

Emmanuel Macron aurait pu tout compte fait manifester pour la défense des libertés au coude à coude avec Mélenchon, lui qui déjà en 2017 se présentait comme le rempart au « danger fasciste et populiste » et qui organisait avec le leader de la France Insoumise cette séquence sur le port de Marseille où il scellait de fait leur accord anti Le Pen.

Oui, se foutent-ils de nous ?

Ils voudraient organiser la réélection de Macron, s’y prendraient-ils autrement ? L’enfarinage qui vise les hommes politiques, aussi condamnable soit-il, comme la pratique de la baffe, n’a t’il pas des raisons que la raison ne saurait ignorer ?

Décidément, ils se foutent de nous, tout simplement !

Jacques Cotta
Le 15 juin 2021

Messages

  • S’il faut vraiment égrener les éléments justifiant l’affirmation de cette thèse d’une poussée des idées d’extrême-droite, et des positions de pouvoir tenues par cette mouvance, ainsi que la pertinence de la manifestation de samedi dernier :

    1er élément : un appel public, à peine voilé, au meurtre des communistes et des insoumis. Appel ne suscitant guère d’indignation en retour, si ce n’est celle des organisations visées. À quand le passage à l’acte ?

    2ème élément : un soutien à peine voilé, venant de personnalités et de groupes de presse à la fois influents et proches du pouvoir, à des discours jusque là cantonnés aux partis et militants d’extrême-droite.

    3ème élément, apparu une nouvelle fois le 19 mai, lors de la manifestation des "syndicats" de policiers : l’extrême-droite dispose de points d’ancrage dans l’appareil de répression, et jusqu’au Ministère de l’intérieur.

    4ème élément, tout aussi important : le fait que la police soit ces dernières années devenue particulièrement violente, d’une violence échappant parfois à tout contrôle. Violence rappelant, même si on n’y est pas encore, la dernière poussée de l’extrême‑droite en France, il y a 60 ans, pendant la guerre d’Algérie.

    5ème élément, devenu évident avec la présence de la "gauche" officielle lors de cette même manifestation du 19 mai : une part des dirigeants du PCF, du PS et d’EELV sont, comme l’étaient depuis belle lurette ceux de LR et de LREM, aimantés par l’action et l’idéologie portées par l’extrême-droite. La référence étant ici, même s’il faut dire à nouveau qu’on n’y est pas encore, juin 40 : le parlement, le même qui avait pourtant été élu en 36, votait les pleins pouvoirs à Pétain.

    6ème élément, le plus honteux : des franges notables de ces organisations, dites de "gauche", valident un discours se réclamant faussement de la laïcité et de la République, sous couvert duquel se répand une hostilité obsessionnelle envers les musulmans. Hostilité n’ayant que peu à voir avec les questions religieuses, et beaucoup avec un racisme, ciblant les noirs et les personnes d’origine maghrébine.

    7ème et dernier élément - le dernier de cette liste, mais je n’ai pas la prétention d’être exhaustif -, élément de contexte : tout cela se met en place alors que l’État n’a cessé de se doter, ces dernières années - sous couvert de lutte contre le terrorisme et de lutte contre une pandémie, deux dangers par ailleurs réels -, de moyens de surveillance et de contrôle inédits à l’encontre de la population.

    Alors... que dire de plus ? Sinon se rendre à l’évidence, et reconnaître la venue d’une forme de pré-fascisme, contre lequel il est urgent de mobiliser. Mobilisation qui ne saurait passer par le soutien aux forces politiques se commettant avec l’extrême-droite.

    Dernière chose : je suis les publications de La Sociale depuis plusieurs années, et il m’est arrivé de les transmettre autour de moi. Mais je ne me reconnais vraiment plus dans les textes que vous publiez depuis quelques temps, et je pense cesser à l’avenir de vous lire. Ce que j’ai écrit plus haut suffit à l’expliquer.

  • Desnos,

    Permettez moi de commencer par la fin. Vous dites que vous ne comptez plus suivre la sociale, y participer par la lecture, le partage et l’écriture. Je vous comprends aisément, à la lecture de vos remarques.

    Je ne veux reprendre point par point, car comme vous le savez sans doute, nous avons les uns et les autres déjà pas mal écrit, ici ou dans des livres, ou encore raconté dans des vidéos, les sujets que vous contestez.

    Cependant, il faut je crois, notamment vous concernant compte tenu votre appréciation de la période, être un antifasciste conséquent. L’histoire du mouvement ouvrier nous enseigne qu’en cas de danger, l’union de toutes les forces démocratiques s’imposent. Pas seulement des forces voisines les unes des autres, mais de tout ce qui représente la démocratie contre le totalitarisme. Donc si je vous suis bien, le danger étant l’extrême droite, la facho le pen pour ne pas la citer, il faut accepter pour lui faire barrage si nécessaire l’union de tous contre elle. Vous voyez où cela nous mène.

    En réalité, c’est votre appréciation qui à mon avis est erronée. Nous sommes confrontés à un régime autoritaire dans tous les domaines dont le fer de lance n’est autre que le gouvernement Macron. Autrement dit, la fille Le Pen n’est que le faire valoir du véritable danger qui en 4 ans a fait ses preuves. Manifester contre ce que vous nommez les idées d’extrême droite nécessite l’offensive contre ce gouvernement et Macron. Pas l’offensive à côté des généralités sur l’extrême droite qui noient le poisson. Non, l’offensive totale contre celui qui incarne le véritable danger politique et social.

    Je ne vois pas grand chose de neuf dans vos trois premiers éléments. La provocation et l’imprégnation de ces idées dans l’appareil d’état ont toujours été une constante. Aurions nous franchi un seuil ? Sans doute dans la situation à proprement parlé. Et c’est à elle qu’il faut répondre. Par exemple l’islamisme, qui n’est autre en terme politique qu’une forme de fascisme, mériterait une réelle attention, et la crainte de voir provoquer les musulmans aboutit en taisant la responsabilité de l’islamisme à faire un paquet dans lequel on mélange tout. En réalité le non combat qui nomme les choses, l’islamisme pour ce qu’il est, aboutit à développer le racisme contre lequel vous dites -et je n’en doute pas- être déterminé.

    Votre 4è élement sur la violence de la police nous ramène à la macronie, et non à l’extrême droite. C’est Macron qui a ordonné, via l’ancien socialiste Castaner et quelques autres, de tirer sur la foule...

    Votre 5è élément n’est à mon sens pas juste. La question de la manifestation des flics pose deux problèmes : d’abord l’intention des dirigeants d’Alliance et du SGP police et autres. Nous sommes là dessus en accord, mais cela pose un autre problème sur lequel il eut été bon d’entendre pour dire autre chose que trois banalités les dirigeants de la FI : l’insécurité n’est pas un sentiment mais une réalité. Les premières victimes sont ceux qui sont les plus défavorisés dans les cités et quartiers populaires. C’est d’ailleurs là que madame Le Pen fait ses scores, ce qui n’est pas sans relation même si ce n’est pas la seule raison.

    Soit dit en passant, la FI cherche des alliances à géométrie variable avec nombre de ceux que vous dénoncez là... Problème non ? Je ne parle pas d’ancien LREM reconvertis, ce serait cruel...

    Votre 6è élément sur l’islamisme, j’en ai déjà dit un mot. Voyez vous l’amalgame que vous-même faite entre islamistes et musulmans.... Une fois encore cela pour défendre les uns organise le racisme contre tous...

    Pour votre 7è élément, tout à fait d’accord. Cela montre bien d’ailleurs que le combat politique est à mener au niveau de l’état, du pouvoir, de Macron et des siens, et pas en général sur des idées désincarnées...

    Pour conclure, je pense qu’une manifestation contre Macron et son gouvernement, leur politique de violence sociale et physique, leurs lois liberticides, leur saccage économique, leur défaillance morale, etc... aurait été adaptée alors que celle-ci sur le sexisme, l’homophobie, le racisme et les idées d’extrême droite était à côté des nécessités.

    Enfin, Macron est vraiment un sectaire. Il aurait dû sur les thèmes de la manif venir au coude à coude manifester aux côtés de JLM... L’union sacrée contre le fascisme, ça a du sens non ?

    Bien à vous,
    Jacques

  • déçu de JLM, après la belle campagne de 2017, JLM n’ a pas su résister au rappel à l’ordre des éternels promoteurs de la gauche sociétale , le sociétal ne coûte rien aux oligopoles mondiaux, et permet de se faire passer pour défenseur des droits de l’homme, en les réduisant aux droits fondamentaux, oublié le droit à la dignité, le droit au travail, à la santé, à la sécurité, au logement, droits sociaux qui obligent à se battre contre les dominants, à mener la lutte contre les hyper riches, : les grands actionnaires, les managers qui les servent et les technocrates qui se se soumettent par intérêt personnel au néolibéralisme, libéral libertaire. La gauche a pour mission historique de privilégier l’intérêt du plus grand nombre, la justice sociale, la gauche est aussi patriote, elle est social avant d’être sociétal, elle est pour l’indépendance nationale et pour une Europe Puissance libérée du "parapluie" américain et de l’OTAN, coopérant avec ses alliés historiques : la Russie, et refusant la guerre froide que veut imposer l’administration américaine contre les Chinois et les Russes, une Europe indépendante pèserait dans le monde pourrait faire vivre un authentique multilatéralisme et peser sur le gouvernement Israélien et sa folle politique d’apartheid contre les palestiniens, a défaut une France indépendante ferait entendre sa voix et comme jusqu’en 2007 pèserait sur la scène mondiale.

  • Vous écrivez longuement, mais vous répondez finalement peu, ou pas mal à côté.

    Ce qui ne me gêne pas plus que ça, sauf pour le retournement contre moi du reproche d’amalgame, à propos du 6ème élément. Je trouve ça un peu fort de café.

    Le seul point que je partage, consiste en la nécessité de lier combat pour les libertés et combat en défense des droits sociaux. Mais ce n’est pas en se tenant à l’écart du combat pour les libertés qu’on parviendra à construire ce lien.

    Sur ce, bonne continuation à vous.

  • Mélenchon est un imposteur, il cherche a nous faire croire à l’imminence d’un danger factice : la violence de l’Extrême-Droite (au fait combien de morts ont fait ces dernières années en France les attentats d’extrême-Droite ?).
    En fait Mélenchon, qui ne veut pas quitter l’UE, sait très bien que son programme (des promesses en l’air ?) est inapplicable car en contradiction avec les textes "européens" qui prévalent sur tout, alors il essaye d’attirer l’attention sur lui par des "coups médiatiques" qui vont faire parler de lui et resserrer les rangs de nombre de ses électeurs de 2017 devenus perplexes en constatant la dérive indigéno-communautariste de LFI qui a effacé le "républicanisme laïque" affiché en 2012 et 2017 auquel ils ont cru.
    Petites manipulations d’électeurs un peu distraits par un politicien madré dont l’objectif n’est que de se faire réélire et non pas gouverner (c’est un autre de ses points communs avec Le Pen !).

  • je ne peux que rejoindre l analyse de Desnos de l-orientation politique de ce texte de la Sociale.
    S’étant parfaitement exprimé dans sa critique je ne la paraphraserai pas, mais abonderait dans son sens.
    On nous prendrait pour des cons en effet en passant sous silence la fascisation de la gouvernance politique en place. La répression féroce contre des manifestation d’opposition, répression policière et judiciaire n’ont rien à envier au systèmes fascistes ( dont elles ne sont pas la copie conforme mais des adaptations contemporaines), et la diffusion permanente des thématiques d’extrême droite par les chaines d’info mainstream, avec la bénédiction de l’appareil d’Etat, diffusion permanente et massive des diatribes racistes et donc crypto fascistes comme Zemmour et des Ténors du RN au point que le CSA a dû s en émouvoir.
    Comment aussi ne pas prendre le citoyen lambda pour un con avec ce silence radio de la Sociale sur les préparations et réalisations d’attentats de terroristes d’extrême droite, bien réels, le sinistre Papacito et ses appels au meurtre de militants ignorés royalement dans cet article. Très prompt à battre en brèche la LFI mais quelle mansuétude et quelle complaisance avec le RN et ses affidés.
    Et quelle entourloupe intellectuelle de condamner par avance ceux qui s insurgent contre la montée de cette logorrhée télévisuelle de type fasciste , contre les discours et les actes appelant à la haine contre nos concitoyens musulmans en les taxant d’ alliés objectifs ou de suppôts du macronisme !!
    Quel silence assourdissant concernant les projets politiques liberticides au service du Cac 40 concoctés par les gentils dirigeants humanistes du RN dans le prolongement du macronisme !
    Un conseil ouvrez vos deux yeux vous avez tendance à ne pas voir agir et parler l’extrême droite fascisante et faire une fixation exclusive que sur les dysfonctionnements prétendus ou réels à gauche...

    • Eric,

      Tu as le chic de parler d’autre chose, ce qui rend la discussion difficile.
      En plus c’est un peu fastidieux de reprendre, mais allons-y.

      Tu écris :
      "On nous prendrait pour des cons en effet en passant sous silence la fascisation de la gouvernance politique en place".

      Pourquoi dis-tu cela ? Qui passe ça sous silence ? La manifestation "pour les libertés" était axée "contre les idées d’extrême droite". Pas du tout contre "la fascisation de la gouvernance en place". Sinon il fallait appeler contre Macron, son gouvernement, et ses lois explicitement. C’est ce que j’explique dans le texte que tu veux critiquer. Ce n’était pas le cas.
      Donc si tu es conséquent, tu admets que cette manifestation appelée par la FI était à côté des exigences du moment, à savoir "la fascisation de la gouvernance en place".

      Tu écris : "ce silence radio de la Sociale sur les préparations et réalisations d’attentats de terroristes d’extrême droite, bien réels, le sinistre Papacito".
      Es tu sérieux ?
      Soupçonnes tu qui que ce soit de complaisance à l’égard du dénommé Papacito ? Mais là où tu as raison, c’est sur l’importance du sujet. La question politique est la suivante : la période est-elle à définir à partir de Papacito, ou du gouvernement qui avec ses lois et les ordres données à la police matraque et organise violence physique, sociale et politique ?
      Tu vois bien que le Papacito en question n’est qu’un épiphénomène d’une situation beaucoup plus précise et plus grave.
      Est-ce que tu sais lire ?
      Tu me parles des violences policières et de la répression judiciaire. Mais c’est dans le texte que tu critiques, alors d’ailleurs que ce n’était pas dans l’appel à la manifestation "pour les libertés" de la FI.
      Tu as vu l’affiche nationale d’appel. "Homophobie", "sexisme", "LGBT+++" etc... Mais pas ce dont on parle là.

      Enfin, concernant les musulmans.
      Tu polémiques avec toi-même. Ou alors parles donc de ce que je dis, écris ou raconte.
      Les islamistes sont des militants politiques qui n’ont rien à envier aux fascistes dont tu parles beaucoup. Leurs attentats, dont Merah, ne sont pas l’oeuvre de dingues, ce ne sont pas des faits divers, ce ne sont pas des drames utilisés contre les musulmans, mais ce sont des actes politiques précis qui relève du combat contre la république, nos valeurs, la démocratie, contre le mouvement ouvrier, ce sont des actes qui relèvent d’une idéologie assise sur une lecture du Coran qu’on voudrait nous imposer au dessus des lois de la république.
      Les musulmans eux sont des citoyens qui pratiquent leur foi, et tant qu’ils le font dans un cadre qui ne vient pas casser les pieds dans l’espace public, ils sont aussi libres que les cathos, les hindouistes, etc...
      Ça c’est clair.
      Mais enfin, ne pas qualifier les premiers, les islamistes, pour ce qu’ils sont au prétexte que ça pourrait calomnier les seconds, les musulmans, c’est à la fois ne rien comprendre à la question politique, et en plus ça met tout le monde dans le même sac. Si tu veux que soient rejetés les musulmans au nom de l’islamisme, tu ne peux faire mieux...
      De ce point de vue, comment ne pas voir l’impasse dans laquelle se plonge Mélenchon, notamment dans son ITV à France Inter ? Est-ce l’amour du chef, la difficulté d’exercer son droit de critique, son esprit de corps, ou que sais-je...

      En attendant, la leçon de cet échange est à mon sens la suivante et n’est pas nouvelle. L’esprit de chapelle, l’esprit de parti pourrait-on dire en se référant à la lente agonie des partis staliniens et socio-démocrates, conduit à raisonner ou à ne pas raisonner comme dans une secte, ce qui ne peut produire que la marginalisation...

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