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Contre la guerre, pour la Paix

dimanche 12 février 2023, par Jacques COTTA

Depuis des mois la guerre se rapproche inexorablement. Les déclarations et décisions qui viennent de Russie, d’Ukraine mais aussi et surtout des différentes capitales européennes dans la foulée des Etats-Unis, raccourcissent les délais et font peser la menace du pire.

A Washington, les dollars pleuvent par milliards pour aider l’armement ukrainien.

De Paris, 18 des obusiers Caesar sur les 76 que possède la France ont été livrés à Kiev avec des canons supplémentaires et des blindés AMX-10 RC. Des milliers d’obus font partie du paquet cadeau, des missiles de toute sorte, les antichars « Milan », les « Akeron » ainsi que le « Javelin », sans parler des missiles antiaériens « Mistral ». Une soixantaine de « véhicules de l’avant blindé », véhicule de transport de troupes le plus répandu de l’armée de terre française, des lance-roquettes unitaires français, des générateurs électriques, des munitions, des gilets pare-balles ou encore de missions de formation des militaires français font partie du lot.
Emmanuel Macron qui dans un premier temps disait privilégier la table de discussion a rejoint la volonté guerrière générale en déclarant vouloir franchir un nouveau pas en « renforçant les systèmes antiaériens en Ukraine ».

De Berlin on apprend que des chars seront livrés à Zelensky après l’avoir déjà approvisionné de systèmes de défense aérienne Patriot et Iris-T, et lui avoir livré un radar capable de détecter les pièces d’artillerie adverse.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a récemment indiqué vouloir fournir des blindés de combat.

Le Royaume-Uni n’est pas en reste, avec l’envoi de chars lourds Challenger 2 et de missiles Brimstone.
Le premier ministre Rishi Sunak se félicite de la fourniture à l’Ukraine des missiles anti-tank et de lance-roquettes multiples M270, qui permettent à l’Ukraine de frapper les positions russes sur de longues distances.

La Suède, la Finlande, la Pologne, le Danemark versent également leur obole…

Dernièrement, Vladimir Zelensky a engagé un tour des capitales pour réclamer plus, notamment des avions de combat. Selon des spécialistes dignes de foi, l’impact sur le terrain devrait être limité. Mais politiquement cette nouvelle aide prend une portée symbolique de première importance. Les pays d’Europe, poussés par les Etats-Unis, se mettent en première ligne d’un affrontement qui ne peut dans le contexte que s’élargir.

La guerre est à nos portes, voilà la réalité.

Emmanuel Macron, à l’instar de ses alter-égo, prend toute sa part de responsabilités. Il tergiverse sur la livraison d’avions de combat sans duper personne, et surtout pas les Russes qui savent que la France est en train de mettre sur pied la logistique nécessaire au bon fonctionnement de ces nouvelles armes, de leur entretien, de leur maintenance, sans oublier la formation de pilotes capables d’en prendre les commandes.

C’est donc dans l’indifférence générale que les principaux gouvernements nous mettent sous la menace de missiles susceptibles de faire le l’Europe le terrain de jeu des amateurs de guerre. Les capitalistes, froidement, y voient l’opportunité de « dépasser » la crise actuelle du capitalisme par la guerre et les destructions massives en ouvrant de nouveaux marchés liés à la reconstruction.

Il y a urgence de dire clairement l’exigence des peuples. A bas la guerre ! Gagnons la paix !

Pour cela quelques conditions politiques doivent être exprimées sans détour, au risque de choquer tous les tenants de récits, qui pour les uns voient dans la Russie une nation en légitime défense face à la menace de l’OTAN, pour les autres un agresseur qui cherche sous la conduite de Poutine à reconstituer un grand empire et fait donc peser au mépris des règles de droit international une menace sur les pays voisins et sur le monde.

Plus le temps passe, plus le chemin de la paix semble jonché d’embuches. Pourtant il y a urgence ! Pour cela, il faut exiger :

  • sur le terrain :

-> le retrait des troupes russes d’Ukraine, la reconnaissance des parties russophones et le respect de la souveraineté des peuples qui doivent pouvoir dire, dans un climat d’apaisement retrouvé, la façon dont ils veulent vivre, leur volonté de rattachement, d’indépendance ou d’autonomie, les coopérations qu’ils envisagent, leurs relations avec l’Ukraine et la Russie.

-> le retrait de l’OTAN, arme militaire et politique au service des intérêts américains. Dans ce cadre la France devrait décider de quitter l’OTAN.

-> l’arrêt immédiat de toute livraison d’armes à l’Ukraine de la part de pays européens qui de fait préparent la guerre.

  • Au niveau international :

L’Union européenne doit cesser toute velléité d’élargissement, notamment en stoppant le processus d’intégration engagé avec l’Ukraine.

L’Ukraine doit être démilitarisée et constituer un territoire neutre, à l’abris des russes comme des forces de l’OTAN.

La paix, voilà l’exigence ! Aux conditions permettant de la réaliser, Russes, américains et européens devront se plier.

Tel est l’intérêt des peuples !

Jacques Cotta
Le 12 février 2023

Messages

  • Ne plus être belligérants
    unique, condition de la paix
    La morbidité : Elle est devenu une contagion dans le désir permanent de destructions
    Se redonner confiance ensemble et individuellement, Ernst la première condition pour tenter de rétablir la paix.
    La Turquie, dans cette proximité de la mer noire devrait recevoir rapidement une aide humanitaire de l’Europe Ce geste pacifique, apporterai la preuve d’une volonté de médiation. Courage !

  • Ne plus être belligérants !

    La morbidité est devenue une contagion dans le désir permanent de destructions.

    Arrêtons l’escalade.
    Se redonner confiance ensemble et individuellement, c’est la première condition pour tenter de rétablir la PAIX

    La Turquie, par sa proximité avec la Crimée en mer noire devrait recevoir rapidement de l’Europe l’aide humanitaire aux populations frappées par le séisme
    Ce geste pacifique apporterait la preuve d’une volonté de médiation à fin d’apaiser les tensions en ce point stratégique et diplomatique sensible.

    Courage !

  • Quand les allemands produisaient 1 Tigre les russes sortaient 25 T34 … L’ OTAN a déclaré cette semaine que l’ ukraine avait déjà consommé 2 ans de production « occidentale »d’armes et de munitions… Le combat reste industriel et les jeux de ce point de vue vital sont faits. Reste la guerre cognitive, désinformationnelle, déjà gagnée par l’ »occident » et donc serons nous encore mentalement capables de constater le réel puis la ruine, la misère, les pénuries, l’esclavage ? Nos ministères de la vérité nous tiendront informés…

  • Une chose est certaine est que ce qui s’est produit depuis une dizaine d’années et qui se trouve accéléré aujourd’hui, dépasse largement l’imagination des chancelleries qu’elles soient de droite ou de gauche. Bien sûr que ces corps partisans ne sont pas monolithiques. On peut toutefois constater qu’à gauche de l’échiquier national des pays, les contradictions et la soumission aux puissances mondialistes viennent faire unanimité avec les faucons de droites qui ont nourri leur illusion d’en faire partie, un jour.

    La réalité crue est que les citoyens ordinaires seront toujours les victimes et les financeurs de ces coups que les mondialistes leur portent. Qu’il s’agisse de l’argent de leur travail ou de leur existence physique dans les guerres, somme toute, provoquées par cette élite qui en tire les ficelles.

    Je souhaite une chose pour notre bien commun. Exigeons que toutes les parties prenantes dans cette guerre de procuration, se mettent autour d’une table pour négocier sa sortie vers une paix durable. Notre responsabilité, pour éviter encore des morts des deux côtés, est, avant tout, de neutraliser le terrain pour des discussions. Ensuite, d’encadrer les tours de tables pour prévenir tout déraillement et toute provocation. C’est cela la tâche des pays dit neutres. Voilà, il me semble que ceci est une proposition réalisable si tous ensemble nous le voulons. Il n’y a point besoin de dire nous sommes avec tatampion ou contre tartampion, ce qui attiserait inutilement les frustrations. Et je suis d’accord avec Roger Waters (doyen pacifiste encore vivant, co-fondateur des Pink-Floyd versus Guerre du Vietnam), avec ses propositions présentées dans son discours au Conseil de Sécurité de l’ONU, la semaine dernière.

    Mais revoyons d’un peu plus près le comment nous en arrivons à être totalement aveuglés pareillement depuis, précisément, trois ans : c’est bien les USA et l’OTAN qui ont importé cette guerre sur notre continent !? A marteler quotidiennement "Nous sommes menacés par les Russes" depuis le Maidan de 2014 et bien avant encore, et de pousser les Européens à positionner des armes à leurs frontières... N’est-ce pas de la provocation par le harcèlement, les menaces et à semer des troubles tout autour de la Russie ? Et d’exploiter la bassesse des anciens pays baltes ?
    Leur projet ne date pas de ce matin ! Tout est lié. Essayons de déplier nos tickets de caisse pour mieux faire les comptes. Quelques uns avec les USA, vivent sur notre dos. Économiquement, c’est l’effondrement imminent du système financier aux USA. Le dollar aura été l’arme qui s’est retournée contre eux. La grosse majorité des pays est en train de dédolariser l’économie mondiale. Le FMI et l’OMC le prennent très au sérieux d’où l’hystérie maladive de Washington : leurs propres créatures sont prêtes à se détourner du dollar. Voyons cela !

    Les raisons des guerres sont toujours à rechercher dans la botte de foin de la macro-économie.

    https://www.globalresearch.ca/we-being-smashed-politically-economically-medically-technologically-elites-great-reset-why-how-do-we-fight-back-effectively/5809364

    Il y a aussi quelques rares blogs du pays voisin qui traitent de ces sujets très préoccupants. L’éditrice étant une des très rares femme de droite
    du parti libéral-radical (PLR) à se pencher sur ces questions avec lucidité et humanité.
    https://blogs.letemps.ch/suzette-sandoz/2023/02/21/il-ne-faut-pas-jouer-avec-le-feu/?unapproved=17047&moderation-hash=574c9c9c1e160ec1bce5c7ff564bdef2#comment-17047

  • Une chose certaine est que ce qui s’est produit depuis une dizaine d’années et qui se trouve accéléré aujourd’hui, dépasse largement l’imagination des chancelleries qu’elles soient de droite ou de gauche. Bien sûr que ces corps partisans ne sont pas monolithiques. On peut toutefois constater qu’à gauche de l’échiquier national des pays, les contradictions et la soumission aux puissances mondialistes viennent faire unanimité avec les faucons de droites qui ont nourri leurs illusions d’en faire partie, un jour. La réalité crue est que les citoyens ordinaires seront toujours les victimes et les financeurs de ces coups que les mondialistes leur portent. Qu’il s’agisse de l’argent de leur travail ou de leur existence physique dans les guerres, somme toute, provoquées par cette élite qui en tire les ficelles. Je souhaite une chose pour notre bien commun. Exigeons que toutes les parties prenantes dans cette guerre de procuration, se mettent autour d’une table pour négocier sa sortie vers une paix durable. Notre responsabilité, pour éviter encore des morts des deux côtés, est, avant tout, de neutraliser le terrain pour des discussions. Ensuite, d’encadrer avec fermeté les tours de tables pour prévenir tout déraillement et toute provocation - on ne quitte pas la table sans une résolution. C’est cela la tâche des pays dit neutres. Voilà, il me semble que ceci est une proposition réalisable si tous ensemble nous le voulons. Il n’y a point besoin de dire nous sommes avec tatampion ou contre tartampion, ce qui attiserait inutilement les frustrations. Et je suis d’accord avec Roger Waters (doyen pacifiste encore vivant, co-fondateur des Pink-Floyd versus Guerre du Vietnam), avec ses propositions présentées dans son discours au Conseil de Sécurité de l’ONU, la semaine dernière.
    Mais revoyons d’un peu plus près le comment nous en arrivons à être totalement aveuglés pareillement depuis, précisément, trois ans : c’est bien les USA et l’OTAN qui ont importé cette guerre sur notre continent !? A marteler quotidiennement “Nous sommes menacés par les Russes” "vous êtes menacés par les Russes" depuis le Maidan de 2014 et bien avant encore, et de pousser les Européens à positionner des armes à leurs frontières… N’est-ce pas de la provocation par le harcèlement, par les menaces et à semer des troubles tout autour de la Russie, en squattant nos terres pour leurs bases militaires ? Et d’exploiter la bassesse revanchardes des anciens pays baltes ? Leur projet ne date pas de ce matin ! Tout est lié. Essayons de déplier nos tickets de caisse pour mieux faire les comptes. Covid a été une mine anti-personnelle ! Une Arme de Destruction Massive.

    Quelques uns avec les USA, vivent sur notre dos !

    Économiquement, c’est l’effondrement imminent du système financier aux USA. Le dollar aura été l’arme qui s’est retournée contre eux. La grosse majorité des pays de la planète est en train de dédolariser l’économie mondiale pour en finir avec leurs tyrannies. Le FMI et l’OMC le prennent très au sérieux d’où l’hystérie maladive de Washington : leurs propres créatures sont prêtes à se détourner du dollar. Voyons cela !

    Les raisons des guerres sont toujours à rechercher dans la botte de foin de la macro-économie.

    https://www.globalresearch.ca/we-being-smashed-politically-economically-medically-technologically-elites-great-reset-why-how-do-we-fight-back-effectively/5809364

  • Pour alimenter ce débat, je propose cette vidéo.

    Une interview, sans prompteur ni pense-bête sous les yeux, pour cette jeune et brillante diplomate russe qui parle superbement bien le français.
    Ses réponses sans biais aux questions sont enrichies comme d’aucun, de références historiques tout en apportant précisions, nuances et différenciations que font les Russes sur des questions-clé régissant le droit international afin de faire ressortir du brouillard médiatique occidental les objectifs irréconciliables de part et d’autre. Parce que nous Occidentaux, nous aimons être idolâtrés. A défaut de l’être, c’est nous qui allons idolâtrer ailleurs. Comme quoi, le besoin de se faire aimer ou craindre fait tout faire et faire n’importe quoi. Mais de manière, somme toute, limitée.

    En fait, le droit international devrait s’appeler Droit International de la région (du coin ou du clan). Il peut parfaitement se concevoir dès que trois pays s’associent pour une règle commune. Un droit pour les pays du Nord, un autre pour le Sud, le troisième pour l’Ouest et l’autre pour l’Est. L’ensemble avec des canaux permanents de dialogue garantirait la stabilité de la planète commerciale et civilisationnelle.

    Katya Kopylova « L’Occident soutient des actes de terrorisme d’État » – les 7 du quebec

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