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JUSTICE POUR STEVE MAIA CANIÇO ! ...

mardi 30 juillet 2019, par Jacques COTTA

Après que STEVE a été retrouvé dans la Loire, des QUESTIONS incontournables, lourdes de signification politique, demeurent sans réponse.

1-Pourquoi a t’il fallu un mois pour constater l’inefficacité totale des recherches officielles puisque c’est « un pilote de navibus » qui a aperçu le corps « par hasard » ?

2-Quid des recherches officielles infructueuses ? Le pouvoir a t’il voulu indiquer le peu de cas qu’il fait de la disparition d’un jeune homme après la violence policière, comme s’il s’agissait d’affirmer « il a eu ce qu’il méritait ! ».

3-Apres un mois dans l’eau, « le corps était très dégradé » indique l’avocate de la famille. Quelle conséquence sur l’autopsie ? Sur des coups éventuels ? Sur l’impact de grenades policières ?

4-Édouard Philippe disculpe la police grâce au rapport de l’IGPN, l’inspection générale de la police nationale. Mais quel crédit donner à celui et ceux qui sont à la fois juges et partie ?

5-L’impartialité de l’IGPN ? On veut y croire car il en va d’un pan entier de nos institutions démocratiques. Mais est-ce raisonnable ? On a vu par exemple dans le domaine de la justice le procureur de Nice avouer « avoir menti sur la charge policière dont a été victime Geneviève Legay, militante GJ de 73 ans le 23 mars à Nice, pour couvrir le président de la république Emmanuel Macron » qui avait déclaré que la police n’y était pour rien.

6-« Les jeunes dans la Loire le soir de la fête de la musique, cela n’a pas de rapport avec l’action de la police qui a subi des jets de projectiles » vient de déclarer Edouard Philippe. Le premier ministre fait peu de cas des images qui montrent exactement le contraire. Grossièreté ? Cynisme ? Aveu de culpabilité ?

7-Dans tout état démocratique le ministre de l’intérieur, responsable politique qui a médaillé les policiers auteurs de violence, devrait démissionner. Là, le voila conforté.

Ces questions font apparaitre l’état grave dans lequel se trouve notre démocratie, menacée par la volonté totalitaire d’un pouvoir qui fonctionne à coup de matraques, de gaz lacrymogène, de lanceur LBD, de grenades de désencerclement contre les Gilets jaunes comme contre les jeunes à la fête de la musique.

L’UE condamne les violences à l’étranger, à Moscou où à Hong Kong par exemple. Macron parle de régimes autoritaires. Mais les derniers évènements indiquent qu’il ne sert à rien de viser la paille dans l’oeil du voisin lorsque dans le sien se trouve une poutre.

De plus en plus nombreux dans toute la France ont questionné jusqu’à aujourd’hui : OÙ EST STEVE ?

Une exigence unanime devrait dés lors se faire jour : JUSTICE POUR STEVE !